Après avoir posé la quille qui forme la colonne vertébrale du Titanic, les ouvriers mettent en place les tôles qui formeront le double-fond, puis ils élèvent les couples en les espaçant de 50 en 50 cm.
Ils recouvrent ensuite la charpente de plaques d’acier rectangulaires de 30 pieds (9,15 m) de long sur 6 pieds (1,83 m) de large et 1 pouce (2,54 cm) d’épaisseur. Ces plaques sont poinçonnées à la machine hydraulique, puis elles sont présentées sur la structure du navire grâce à un pont roulant du portique Arrol. La disposition retenue est celle du bordé à clin qui a l’avantage de rendre la carène plus résistante. Dans ce système, les plaques se recouvrent légèrement comme les tuiles d’un toit, de manière à permettre un rivetage à deux rangs.
Les riveurs entrent alors en action. L’un introduit le rivet chauffé au rouge dans l’un des trous formés par la poinçonneuse, puis il maintient la tête hémisphérique avec sa pince pendant que de l’autre côté des tôles à assembler, un autre ouvrier martèle le rivet pour lui donner une forme arrondie. En refroidissant, le rivet enserre les deux plaques avec une force considérable. Au total, la coque du Titanic aura nécessité la pose d’environ trois millions de rivets.
Comme d'habitude, si vous trouvez que ce n'est pas :trop bien dit: n'hésitez pas à me demander d'autres éclaircissements !